Exposition in situ des gammares

pendant plusieurs jours

 

1

Les gammares sont prélevés dans une zone d’élevage contrôlée (contrôles chimique et physiologique).

2

Les gammares sont
conditionnés en laboratoire pendant 2 semaines,
période de stabulation (pH, conductivité, température, oxygène, etc.).

3

Les gammares sont calibrés et triés, puis encagés avant d’être envoyés vers les lieux d’exposition.

4

Les gammares sont exposés pendant plusieurs jours au contact des micropolluants, directement dans le milieu récepteur (exposition in situ).

5

Les gammares sont rapatriés et échantillonnés aux laboratoires avant d’être analysés. Analyses de bioaccumulation et/ou d’écotoxicité.

6

Les résultats obtenus sont interprétés à partir de référentiels co-construits avec les chercheurs de l’INRAE sur des données agences de l’eau.

L’exposition in situ des gammares encagés, c’est-à-dire directement dans le milieu récepteur, permet de réaliser des mesures intégratives et représentatives d’un point de vue environnemental.

Exemples de protocoles d’exposition in situ de gammares encagés et exposés directement au contact des micropolluants…

Avant et après travaux
Sur station de surveillance
Agences de l’eau
Amont/aval d’un rejet industriel ICPE, déversoir d’orage, station d’épuration
Avant/après lâcher de barrage

L’exposition in situ des gammares encagés, c’est-à-dire directement dans le Le corolaire à ce type de protocole « in situ » est la nécessité de veiller à respecter un certain cahier des charges quant aux conditions d’exposition des organismes biologiques et ce afin de pouvoir interpréter les résultats des bioessais de manière fiable à l’aide de référentiels préétablis.

Cahier des charges d’exposition

* Ces recommandations permettent d’obtenir la prise d’essai minimale pour la réalisation de l’ensemble des analyses aux limites de quantification proposées par le laboratoire d’analyses chimiques.
** Ce cahier des charges permet d’interpréter les résultats de manière robuste et de comparer différentes stations entre elles et dans le temps même si les conditions physico-chimiques ne sont pas identiques entre les points de mesure et dans le temps.
A noter qu’il est possible de sortir sensiblement de ce cahier des charges (température plus haute par exemple),mais alors l’interprétation se fera de manière relativeentre deux stations et il deviendra impératif que les conditions physico-chimiques des deux points de mesure soient équivalentes.

Protocole d’exposition selon norme AFNOR en vigueur

C

Les organismes sont acclimatés à la conductivité du milieu récepteur avant exposition.

C

Les paramètres physico-chimiques du cours d’eau au niveau de la zone d’encagement sont mesurés et consignés : (1) température, (2) taux d’oxygène, (3) pH, et (4) conductivité. Ces paramètres sont directement entrés dans un terminal portable.

C

La corde du système d’exposition est attachée à la berge au niveau d’un point de fixation solide (tronc d’arbre, rocher, racine, pont, etc.)

C

Le système d’exposition est immergé et les cages, à l’intérieur du système d’exposition, sont fixées sur les fixateurs. Chaque cage est vérifiée et scannée via le QRcode et le terminal.

C

L’enregistreur de température est récupéré dans le fût de transport (un pour chaque station de mesure) et est fixé à l’intérieur du système d’exposition.

C

Le système d’exposition est refermé et lesté. Les possibles variations d’eau sont anticipées afin que le système d’exposition soit en permanence immergé.

C

La corde est resserrée et camouflée avec les éléments disponibles à proximité (mousse, herbiers, lianes, roches, etc.).

C

La corde est accrochée au niveau des points d’attache (berge et système immersion) avec une étiquette d’information (« Evaluation en cours de la qualité de l’eau »).

Les durées d’exposition varient en fonction des types de bioessais,
de 7 à 28 jours d’exposition dans le milieu récepteur.